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A propos

Ce nouveau duo a choisi d'interpréter Georges Brassens parce qu'il apprécie particulièrement ce génial orfèvre des mots et de la musique. Il fait siennes ce que le philosophe André Comte-Sponville a dit de Georges : «  Ce mécréant a une morale évangélique », ainsi que les appréciations de Mario Poletti, un ami proche de Georges : il aspirait à un monde plus pacifique et généreux prônant la liberté, la fraternité, le pacifisme, le refus de la servilité et la révolte contre la mort. Il est toujours resté en phase avec ses idées, refusant de perdre son âme pour la gloire et l'argent. Il a souvent sublimé la vie des petites gens : pour lui un être extraordinaire est celui qui, démuni, donne tout pour aider ceux qui ont encore moins. Il a suggéré ses petites morales, plutôt que de les clamer, en distillant  le respect de la vie, de l'être humain et de sa dignité.

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         Il réussit l’harmonie d’une apparente contradiction : Georges pensait que sa musique devait soutenir le texte, qu’on ne devait pas trop l’entendre (et c’est un peu vrai…), et pourtant il disait aussi que son plaisir serait qu’on fredonne ses mélodies en faisant la cuisine… Sydney Bechet, grand clarinettiste de jazz a repris certains airs de Brassens (ce n’était pas pour les paroles…).

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         Son œuvre traite des thèmes simples, éternels et universels. Il a souvent sublimé la pudeur grâce à ce paravent aux larmes que constituent l'humour, la dérision et l'ironie. Il a également tenu à rester à la portée de tous.

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         Interprété par la plupart des artistes de la chanson française et maintenant traduit dans 40 langues, son aura se mesure aussi par le nombre impressionnant de rues, de places, de squares, de salles, d'écoles et de bibliothèques qui portent son nom. Il est peu probable toutefois que les appréciations de ce grand du XXè siècle fassent l'unanimité de ceux qui l'admirent. Le « Duo Rien à Jeter » propose son « Brassens », avec la conviction de rester fidèle au cœur de l'auteur.

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